Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
20 Août 2015
Il y a un peu plus de 10 ans (déjà !), lorsque nous avons décidé de vivre ensemble, PacsMan voulait impérativement que nous habitions dans un endroit avec une « ouverture sur l’extérieur », comprendre une terrasse ou un jardin. Nous avons d’ailleurs failli atterrir en banlieue (sic !) uniquement pour cette raison. Heureusement, nous avons fini par trouver notre chez nous à Montmartre, avec une vraie terrasse, et nous mesurons dès le moindre rayon de soleil la chance que nous avons.
Sur notre terrasse, nous avons une table, des chaises, un barbecue, deux chaises longues, et plein de plantes parmi lesquelles un citronnier, des bambous et un olivier ; PacsMan voulait une terrasse, il l’a eu, je voulais un olivier, je l’ai eu (bon il reste quand-même plein de choses que je voudrais et que je n’ai pas je vous rassure !). Le seul problème, c’est que l’olivier ne donnait pas d’olives. Le citronnier n’a jamais fait de citrons non plus, mais comme il s’agit à la base d’un pépin que j’ai planté, on m’a expliqué que comme il n’était pas greffé, il n’y aurait jamais de fruits. Mais pour l’olivier, pas d’explication, alors PacsMan s’était fait une raison (moi je voulais l’arbre, lui il voulait les olives !). Et puis au printemps dernier, j’ai entendu mon homme pousser un cri « Luluuuuuuuuu !!! Viens voirrrrrrrrrr !!! On a des oliiiiiiiiiiives !!! ». J’étais passée chez le traiteur grec la veille, il y en avait effectivement dans le frigo... Mais non, là les olives, elles étaient bel et bien sur l’arbre ! Depuis, PacsMan n’avait qu’une seule idée en tête : quand allions nous pouvoir les manger ? Moi, je trouvais déjà bien qu’il y en ait, mais lui, c’est limite s’il ne voulait pas produire de l’huile !
Alors quand, lors de notre séjour en Crète, nous avons vu que le promène couillons local pouvait nous emmener visiter une usine d’huile d’olive, nous avons sauté dans le petit train direction la montagne et ses champs d’olivier à perte de vue...
Nous étions en vacances, je n’ai pas pris de notes, mais des oliviers en Crète, il y en a énormément ; officiellement 35 millions (source wikipédia). Si l’usine que nous avons visité était tout ce qu’il y a de plus moderne, les récoltes se font encore presque entièrement à la main. Et pour savoir si l’olive est mûre sans attendre qu’elle ne tombe, il suffit d’appuyer dessus : si elle se détache facilement du noyau, c’est bon. La récolte se fait généralement à l’automne, plus tard durant l’hiver pour en faire de l’huile.
Et nous alors, on en fait quoi de nos olives montmartroises ? Un gentil monsieur nous a dit qu’on pouvait les mettre dans de l’eau salée, avec du citron, et attendre au moins trois mois. Mais si vous avez d’autres conseils à nous donner, nous sommes preneurs ! Par contre, je peux vous livrer une véritable astuce pour savoir si votre huile d’olive est de qualité ou pas : prenez votre bouteille, secouez la (mais vraiment !), retournez la et observez. Si vous voyez de très fines bulles remonter lentement à la surface (genre champagne), c’est qu’il s’agit d’une huile de qualité. Plus les bulles sont grosses et remontent vite, moins l’huile est bonne. Rendez-vous dans les rayons du supermarché, on va bien rigoler !
Après l’usine moderne, nous avons visité un monastère où, à l’époque, les moines produisaient l’huile de façon totalement artisanale, et la visite valait surtout pour la beauté et la majesté du lieu...
En attendant, vous pouvez compter sur moi pour vous tenir au courant de notre récolte dans un premier temps, puis je l’espère d’ici quelques mois de la dégustation ; des olives made in Montmartre, ça le fait non ?
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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