Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
11 Mai 2018
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce printemps aura pour moi été placé sous le signe du boulot... Pendant que certains profitent au maximum des ponts du mois de mai, chez les From Montmartre, à part notre petite balade à Giverny et un dimanche improvisé autour d'une piscine en Normandie, on n'a pas du tout bougé et rien n'est franchement prévu avant les vacances d'été... Beaucoup de boulot au programme c'est vrai, mais aussi un gros projet personnel dont nous attendons la concrétisation avec fébrilité ! Alors on s'économise (dans tous les sens du terme !), et on profite malgré tout des petits plaisirs au quotidien...
Pour son anniversaire, Junior souhaitait qu'on lui offre un abonnement à Netflix. Alors que nous n'étions pas vraiment pour au départ, nous avons cédé au prétexte que n'ayant rien à faire durant les vacances de Pâques, il pourrait regarder des séries en VO et ainsi perfectionner son anglais... Il a avalé trois saisons de The Hundreds en quinze jours, et nous a fait découvrir la série Lost In Space, un genre de Robinsons Suisses dans l'espace ; plus qu'un genre d'ailleurs, puisque la série en est directement inspirée. C'est super efficace, bien ficelé, un peu improbable mais les personnages sont vraiment attachants. Bref, vivement la saison 2 !
Voilà un film que je suis allée voir sans rien savoir de l'histoire, juste qu'il s'agissait du dernier Spielberg et que c'était, paraît-il, vraiment bien. Il s'agit en fait de l'adaptation du livre éponyme de Ernest Cline publié en 2011, devenu un best-seller mondial, dont l'action se situe en 2045, dans un monde au bord du chaos où les humains vivent en parallèle dans un monde virtuel nommé l'OASIS. J'ai eu peur, très peur, car honnêtement, je me suis royalement ennuyée durant la première demi-heure, n'étant pas du tout attirée par cet univers de jeu vidéo et de virtualité (mes ultimes héros resteront en la matière Donkey Kong, Lara Croft et Prince Of Persia). Mais force est de reconnaître que Steven Spielberg a un talent phénoménal puisque malgré une histoire qui ne m'intéressait pas du tout, j'ai malgré tout fini par rentrer dans l'action et oui, c'est finalement vraiment un super film ! Junior a quant à lui déclaré que c'était sûrement son film préféré... A bon entendeur. Bon par contre j'ai passé mon tour pour Avengers.
Voilà un film dont on n'a quasiment pas entendu parler... Réalisé par Daniel Roby, cinéaste canadien, il s'agit d'un film catastrophe (j'adore !) dont l'action se situe à Paris. A la suite d'un tremblement de terre, la ville est envahie par une brume toxique et seuls ceux qui parviennent à se réfugier dans les étages supérieurs des immeubles survivent. C'est le cas du héros interprété par Romain Duris qui va tout faire pour sauver sa femme et sa fille, atteinte d'une maladie qui l'oblige à rester enfermée dans une bulle. Honnêtement, j'ai marché à fond (et rien à voir avec Romain Duris que je suis une des rares à trouver pas terrible), certes il n'y a pas assez de scènes de catastrophe à mon goût, mais les images sont impressionnantes et suffisamment réalistes pour m'avoir fait bondir sur mon siège plus d'une fois ! Alors oui, la fin est décevante, en tout cas bien française, mais le film est loin d'être un navet et dans le genre, c'est tout à fait honnête. Et pour info, la brume ne monte pas jusqu'à Montmartre ; quand je vous dis que c'est le meilleur quartier de Paris !!!
La mort de Maurane m'a fait beaucoup de peine, vraiment. Elle faisait pour moi partie des plus grandes voix de la chanson. Adolescente, j'écoutais Danser en boucle, et qu'est-ce qu'on a pu la chanter à tue-tête avec ma maman. Plus tard, j'avais eu la chance de la voir en concert, au Grand Rex je crois, et c'est incontestablement l'un des meilleurs spectacles auxquels j'ai assisté. J'étais ressortie avec ce sentiment qu'elle pouvait absolument tout chanter, elle s'attaquait à des morceaux d'une difficulté infinie, mais pour elle tout avait l'air facile. Je sais qu'en plus, elle était vraiment sympa. Je m'épanche rarement sur la disparition d'une personnalité, mais là, je suis sincèrement très triste...
J'ai très peu lu depuis le début de l'année, incapable d'enchaîner plus de trois pages d'affilée avant de dormir... Vivement cet été que je puisse me rattraper ! En attendant, j'ai commencé l'année avec Ma Mère Avait Raison d'Alexandre Jardin. Cette très belle déclaration d'amour restera pour moi une petite déception. J'ai toujours aimé la folie de l'auteur, j'ai lu pas mal des ses bouquins, mais je n'ai pas trouvé grand intérêt à ce roman peut-être trop personnel.
Jolie surprise en revanche avec Le Mystère Henri Pick de David Foenkinos. En Bretagne, un bibliothécaire recueille tous les livres refusés par les éditeurs. Parmi ces manuscrits, une jeune éditrice découvre une pépite écrite par un certain Henri Pick. Elle part à sa recherche et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Mais selon sa veuve, il n'avait jamais écrit autre chose que des listes de courses... C'est une jolie histoire qui interroge sur relations que peuvent entretenir les lecteurs avec les romans, mais également les éditeurs avec les auteurs et les auteurs avec leurs histoires. Un livre sans prétention mais qui se lit vite et avec plaisir.
Enfin, je me suis replongée avec bonheur dans l'histoire d'Elena et Lila, qui vivent désormais leurs vies de jeunes adultes dans une Italie secouée par les luttes ouvrières et les combats politiques. Celle qui fuit et celle qui reste, le troisième volet de la saga d'Elena Ferrante L'Amie Prodigieuse, continue de me transporter. Ce n'est peut-être pas le tome que j'ai préféré, mais j'ai vraiment hâte de connaître le dénouement de l'histoire.
Voilà, c'est tout pour le moment !
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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