Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
24 Février 2020
Je suis parisienne, mieux, je suis montmartroise, et même si je suis la première à avoir souvent des envies de verdure et d’évasion, il y a une chose dont je suis quasi certaine, c’est que je ne pourrais jamais vivre à la campagne. Et si j’avais encore des doutes sur le sujet, la semaine que je viens de passer en Bourgogne a définitivement fini de me convaincre, et je l’assume, tout comme je peux comprendre celles et ceux qui ne pourraient jamais vivre à Paris. Vivre à la campagne demande juste de l'organisation, ce qui, comme chacun le sait, est loin d'être mon fort. Il n’y a donc aucun jugement dans ce que je vais raconter, je dis juste « chacun son truc »…
J’ai déjà parlé de mes escapades en Bourgogne, et du bien que cela pouvait me faire. Sauf qu’il y a une dizaine de jours, ma maman nous a prouvé, bien malgré elle, qu’elle n’avait absolument aucun talent pour la cascade en se triple fracturant la malléole devant la maison. Hospitalisée durant une semaine à Auxerre, j’ai rejoint mon père le temps qu’elle puisse être rapatriée sur Paris, et ai donc pu expérimenter la vie au quotidien dans un village de 130 habitants ; non pas que je n’y sois pas déjà restée plus longtemps, mais c’était toujours pour des vacances. Là, je n’avais évidemment rien prévu, et j’ai donc du m’organiser pour gérer à distance mon boulot (sans réseau SFR et avec une connexion internet relativement aléatoire), tout en assurant « l’intendance » à la maison et les visites quotidiennes à l’hôpital.
Heureusement, je conduis. Mais comment vous dire que, pour quelqu’un qui travaille à moins de deux minutes de son domicile et qui n’a plus de voiture depuis presque un an, faire presque 80 kilomètres de trajet tous les jours m’a quelque peu saoulé… En fait, à la campagne, tout est compliqué, surtout si tu n’es pas organisé. Et personnellement, je suis tout sauf organisée. Quand tu vas faire des courses, il faut penser à tout, au risque de devoir reprendre la voiture et faire 10 bornes aller et 10 bornes retour pour une baguette de pain ! Autant dire que j’ai clairement fait la gueule quand je me suis aperçue qu’entre le moment où j’avais décidé de préparer une blanquette de veau et celui où je suis passée en cuisine, quelqu’un avait mangé les carottes que j’avais vues dans le frigo la veille. Rien de grave évidemment, mais une blanquette de veau sans carottes, c’est moins bon, et ce qui est valable pour la blanquette de veau l’est pour tout un tas de choses auxquelles tu ne penses jamais quand tu habites en plein Paris, ou ne serait-ce qu’en ville.
Autre problème auquel je n’avais jamais pensé jusque-là, le chauffage de la maison et la consommation énergétique. A Montmartre, on chauffe très peu, PacsMan ne supportant pas le chauffage (je mets des gros pulls) et parce qu’on vit en appartement. A la campagne, d’abord il fait plus frais, mais en plus, même si la maison n’est pas grande, mon père a toujours froid. Il a donc tendance, à monter les radiateurs au maximum. Outre le fait que j’ai crevé de chaud et passé mon temps à baisser les thermostats, je n’ose même pas imaginer la consommation d’électricité, et je visualisais virtuellement le compteur s’emballer tout seul et la tête de mes parents en recevant leur facture ! A la différence d'un appartement, vivre dans une maison nécessite de faire plus attention à ses habitudes de consommation, notamment pour éviter les dépenses inutiles concernant le chauffage. Pour cela il faut trouver des solutions plus adaptées, comme envisager de changer de fournisseur en choisissant des forfaits prépayés. C'est le cas de wekiwi, nouveau fournisseur d'électricité qui propose des forfaits et des remises ; une solution qui éviterait à mes parents d’avoir de mauvaises surprises et surtout de faire de vraies économies d’énergie.
Sinon la campagne c’est chouette, surtout si tu ne veux croiser personne (et parfois ça fait du bien). Mais au bout d’un moment, et pourtant dieu sait si j’aime le calme et le silence, trop de solitude tue la solitude ! En fait, tu peux rester des journées entières sans croiser personne, et donc sans adresser la parole à quiconque. Au début tu trouves ça cool, mais quand au bout du 3e jour tu te surprends à espérer qu’une mouche rentre par la fenêtre pour pouvoir lui dire bonjour, tu te dis que là, il est temps de voir du monde… Alors tu prends ta voiture (CQFD), mais comme tu n’es pas organisé, il est entre midi et 14h et donc tout est fermé « en ville », sauf l’hypermarché, et là tu te mets à arpenter les rayons de chez Leclerc comme si tu visitais le Musée d’Orsay, et tu trouves ça trop génial, encore plus quand la caissière te demande si tu as la carte du magasin et que tu peux enfin parler à quelqu’un !!!
Bref, j’ai passé huit jours à la campagne, mais définitivement, je suis une vraie Montmartre Addict...
Article invité
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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