Le jour où je me suis mise à batch cooker

En matière de cuisine, je pense être comme une majorité de femmes actives : ce n’est pas que je n’aime pas ça, c’est juste que je n’ai pas le temps. Tous les soirs ou presque, c’était donc Pacsman qui m’appelait en sortant du bureau pour me demander ce qu’il devait acheter à manger… Mais ça, c’était avant de découvrir le batch cooking !

Pour les non-initiés, il s’agit d’une méthode qui consiste à préparer en une seule fois plusieurs repas. En gros, quand tu t’y mets, tu es tranquille pour plusieurs jours. Rien de révolutionnaire en soit, mais quand on sait que je suis loin d’être la reine de l’organisation, à l’idée de devoir établir une liste de courses à l’avance en prévision des repas de la semaine c’était loin d’être gagné. J’ai donc commencé par tester la méthode avec un livre. J’y ai trouvé plein de bonnes idées, mais dans les menus proposés pour la semaine, il y avait souvent des plats qu’on n’aimait pas.

N'empêche que j’avais compris le principe. Ne restait plus qu’à trouver les recettes qui conviennent à toute la famille. Je ne suis pas encore totalement au point, et j’ai du mal à m’y mettre tous les week-ends, mais quand j’ai le temps (parce que oui, même le week-end je manque de temps, c’est bien mon drame !), j’ai deux ou trois recettes qui fonctionnent plutôt pas mal. Parfois, je me dis aussi qu’il faudrait que je sois mieux équipée. Je n’ai par exemple jamais eu de blender, ce type d’appareil qui me permettrait par exemple de mixer les soupes ou de préparer des smoothies. Mais pour ça, il faut avoir de la place, et non seulement mon bon vieux mixeur plongeur fait parfaitement l’affaire, mais il est aussi beaucoup plus facile à nettoyer.

Chez moi, on devrait plutôt parler de l’art d’accommoder les restes plutôt que de batch cooking. Le combo « kneidlers, soupe de carottes, quiche aux poireaux » fonctionne à ce titre plutôt pas mal. Les kneidlers, ce sont des boulettes de pain azyme cuites dans un bouillon de volaille. Je fais donc cuire des carottes et des poireaux dans un bouillon de volaille, puis je récupère les carottes pour en faire une soupe, et les poireaux pour en faire une quiche, avant de faire bouillir mes boulettes dans le bouillon. Certes, on ne mange pas toute la semaine avec ça, mais c’est toujours ça de fait !

Bref, tout ça pour dire que même si je suis encore loin d’être une batch cookeuse killeuse, c’est quand même super pratique de rentrer le soir en n’ayant qu’à ouvrir le frigo et à faire réchauffer les plats. Autre astuce toute bête, je fais cuire du riz, des pâtes, de la semoule ou des lentilles pour faire des salades le midi. Ok, j’aurais pu y penser avant, mais le plus important, c’est de s’y mettre non ?