Dans le genre mercredi pourri… (appel à témoins inside !)

Donc hier nous avions tennis… Je n’ai pas pour habitude de parler de choses très personnelles sur ce blog, mais il faut quand même que je vous raconte, on ne sait jamais, certains ou certaines pourraient m’être de bon conseil.

J’ai un petit garçon merveilleux, gentil, malin comme un singe, hyper agréable et j’en passe (mais je pourrais en faire des heures, normal je suis sa mère). Depuis la rentrée, il avait l’air plutôt très décidé à vouloir faire du tennis. Le problème s’était déjà posé l’année dernière, mais comme je m’y étais prise vraiment tard (c’est à dire en septembre, et visiblement c’est tard pour inscrire les enfants aux activités sportives…), je n’avais trouvé aucun cours de mini-tennis pas trop loin de la maison, ou alors à 9h le matin, et là ça ressemblait plus à une punition qu’autre chose.

Cette année re belotte, je ne m’étais occupée de rien, sauf que lui, tous les mercredis, il me réclamait d’aller au tennis ! Je me suis donc mise en quête d’une école pas trop loin de la maison (mais franchement, j’étais prête à traverser tout Paris s’il le fallait, à condition que ce ne soit pas à 9h le matin !), mais tous les cours étaient complets. En désespoir de cause, j’ai donc cherché de l’autre côté du périphérique, et miracle, j’ai trouvé un club où il restait de la place à… Aubervilliers ! Pas si loin que ça de la maison finalement, pas franchement pratique en transports en commun, mais qu’à cela ne tienne, le cours était à 13h30, ce qui nous laissait largement le temps de faire la grasse mat’ sacrée du mercredi (oui chez les From Montmartre on est très grasse mat’, quand on peut !) et qui avait l’avantage de nous laisser du temps après pour faire autre chose…

Mardi soir, le petit était hyper content. Mercredi matin, il était toujours content. Au moment de partir, il avait la banane. Dans la voiture, il a commencé à avoir mal à la tête… Arrivé au club, les larmes lui sont montées aux yeux, il avait mal au ventre, et il m’a dit « maman, je veux pas rester, je veux plus faire du tennis… », et on a eu beau tout essayer, les moniteurs étant d’une patience et d’une gentillesse infinie, rien n’y a fait ! Nous sommes restés une heure sur le banc à regarder les autres petits (genre, ça va lui donner envie…). Comment vous dire, il aurait pu se planquer dans mon sac à main qu’il l’aurait fait !

Entendons-nous bien ; je tiens absolument à ce que quelque soit l’activité qu’il choisisse, cela reste avant tout un plaisir. J’ai fait suffisamment de danse classique et j’ai vu suffisamment de mamans reporter leur frustration de danseuses ratées sur leurs petites filles que pour rien au monde je ne forcerai mon fils à faire quoi que ce soit. Je m’en fous qu’il préfère le tennis au judo, le karaté à l’athlétisme, la musique au théâtre, la mosaïque au football (quoi que les entrainements du dimanche matin, je sens que je risque d’aimer ça moyen…), mais c’est juste que j’aimerais qu’il fasse au moins une activité.

Parce que le pire dans l’histoire, c’est qu’il adore ça ! C’est un gamin qui court tout le temps (il a couru avant de marcher, je vous jure des fois on l’appelle Forest), qui tape monstrueux dans le ballon (c’est son père qui le dit, moi j’y connais rien), et qui paraît-il ne s'en sort pas trop mal non plus avec une raquette entre les mains. Mais dès qu’il s’agit de faire une activité en groupe, il panique et c’est la catastrophe… D’ailleurs, c’est simple, c’est quand même le seul gamin de sa classe qui ne veut aller à aucun anniversaire ! Et il accepte de temps en temps d’aller chez un copain (toujours le même d’ailleurs), mais je ne compte plus le nombre de fois où j’ai du annuler au dernier moment… Parfois, j’ai l’impression que quand il a vraiment envie de quelque chose, au moment où ça arrive, rien ne va plus. Et j’ai juste peur qu’il se prive bêtement de bons moments…

Si Marcel Ruffo, Claude Halmos ou Sophie Marinopoulos me lisent, leurs conseils seront les bienvenus. Mais sincèrement, et je ne fais pas ça souvent, si vous aussi vous avez des témoignages à m’apporter, je les lirai avec plaisir (Jean-Luc Delarue, sors de ce corps !). Car le truc que je ne vous ai pas dit, c’est que moi je suis nulle au tennis, et s’il compte sur moi pour lui apprendre, c’est pas demain qu’il va être classé le gamin !!!