Dans les coulisses du Lido

Je viens donc de passer quelques jours sur les Champs Elysées, dans l’un des plus célèbres cabarets parisiens. L’idée de faire des réunions de travail à 10h du matin au Lido m’amusait beaucoup, d’autant que j’apprécie toujours de découvrir ce type d’endroit côté coulisses. Et puis j’avoue, moi le délire plumes, strass et paillettes, ça m’a toujours fasciné… Je me serais bien imaginée meneuse de revue, encore eut-il fallu que j’en ai les capacités physiques et la plastique ! Mais là n’est pas le sujet, même si je peux vous dire que pour les avoir vu travailler habillées en « civil », les fameuses Bluebells Girls sont absolument sublimes !

Le Lido est un endroit complètement fascinant. Saviez-vous par exemple qu’on y trouvait une piscine et une patinoire ? La machinerie côté scène est vraiment impressionnante. En fait, c’est un peu comme ces jeux où les pièces s’emboitent les unes dans les autres, et s’ouvrent à loisir dans tous les sens (je ne suis pas sûre d’être bien claire dans mes explications là…). Bref, il y a des décors partout, des rideaux de pluie, des escaliers modulables, des morceaux du toit qui s’ouvrent, etc… Mais le plus impressionnant, c’est que lorsqu’un spectacle commence, la scène est un peu surélevée par rapport à la salle, sauf que quand on arrive le matin, tout est au même niveau. On peut donc naturellement penser que c’est la scène qui monte… Sauf qu’en fait, pas du tout, c’est la salle qui descend ! Ne me demandez pas comment, je n’ai absolument rien compris, mais moi ça m’a bluffé.

Le Lido est aussi (et surtout) un vrai labyrinthe, avec des escaliers et des portes partout, des couloirs aussi minuscules qu’interminables, des loges aussi petites que certains costumes sont gigantesques... Et des costumes, il y en a dans tous les coins ! Je suis un peu frustrée, car j’aurais adoré faire plus de photos, mais pour être très honnête, j’avais un peu autre chose à faire...

Je n’ai donc finalement ramené que quelques clichés, mais aussi plein de jolis souvenirs, et une très grosse fatigue (mais on n’a rien sans rien !). J’ai appris hier matin seulement que des blogueuses étaient présentes à la soirée pour live-twitter en direct les Globes de Cristal ; c’est dommage, on s’est sûrement croisées sans le savoir !

Et pour celles et ceux qui auraient entendu parler de la polémique autour du bras d’honneur de Stéphane Guillon et de la soi-disant censure dont il aurait été victime de la part de la production, je peux vous assurer qu’il nage en plein délire ! Dommage qu’il se complaise dans son rôle de victime, car son discours de remerciement était plutôt drôle et pertinent. Voilà, c’est dit.