Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
13 Janvier 2012
Pour bien travailler, j'aime être bien installée. Je rêve d'avoir un grand et beau bureau, avec une belle lumière naturelle le jour et de jolies lampes pour la nuit tombée, un siège bien confortable, plein de jolis crayons et de beaux cahiers… Sauf que jusqu'ici, je n'ai jamais eu cette chance. Ayant un métier plutôt nomade ou en tout cas rarement de longue durée, je me suis toujours mise là où il y avait de la place et je ne me suis jamais vraiment installée. J'ai trimballé pendant des années une vieille lampe de bureau Ikea et un mug (tiens d'ailleurs ça me fait penser que je les ai laissés chez mon dernier employeur), mais autant dire que l'idée même de personnaliser mon lieu de travail, il y a longtemps que je l'ai abandonnée…
En y réfléchissant, j'aurais du me méfier dès le début. En effet, j'ai fait mon premier stage dans un appartement, une toute petite société d’édition musicale qui n'avait pas de bureau, donc je bossais chez le patron, et sans rentrer dans les détails (mais il faudrait quand même que je vous raconte un jour), je crois que je n'ai jamais vu un endroit aussi sale ! J'étais obligée en arrivant le matin de pousser les boîtes de pizza, vestiges du dîner familial de la veille, pour ouvrir mon cahier sur le minuscule coin de table qui restait libre à côté du téléphone…
La seule fois où j'ai eu un bureau digne de ce nom, c'était dans la seule boite ou je suis restée presque six ans et là j’avoue, comble du luxe, on m'avait demandé de le dessiner ! Autant vous dire que je m'étais lâchée (mais que concrètement ce n’est pas moi qui ai fait les croquis, j’en suis bien incapable !). Il était tout simple mais immense, car oui quand je bosse j'ai besoin de beaucoup de place, ayant une fâcheuse tendance à m'éparpiller.
Après, j'ai tout eu. J'ai même travaillé assise par terre, parce que les meubles n'étaient pas arrivés… Je passe sur les bureaux d'écolier en bois naturel, très jolis au demeurant, mais franchement pas étudiés pour rester assis derrière 8 heures par jour ; je ne pouvais même pas croiser les jambes ! Et bien sûr, je ne parle pas du nombre de sièges pourris, cassés ou sans dossier sur lesquels j'étais censée me poser…
Aujourd'hui, le problème est un peu différent puisque je travaille de plus en plus chez moi, sauf que dans la vie, c'est bien connu, on ne peut pas tout avoir ; en l'occurrence habiter Paris et un super quartier et avoir 250 m² dans son appartement (allez, même 100 m², je ne désespère pas, mais là tout de suite ça ne va pas être possible !). Donc chez moi, c'est sympa, mais ce n'est pas très grand, et je n'ai pas vraiment d'endroit pour m’installer.
Comme j’en avais un peu marre de trimballer mon ordi et mes cahiers de la cuisine à la chambre de la grande, en passant par mon lit ou la table basse, j’ai investi dans une table console que j’ai réussi à caser dans le peu de place qu’il me restait, sous l’escalier, et qui a pour avantage de me servir à la fois de bureau (c’est MON coin !), et de table pour manger lorsque nous sommes plus de quatre à table. Parce que les cuisines américaines c’est très sympa au quotidien, mais quand je passe un peu (beaucoup) de temps à faire la cuisine, j’aime bien que le repas soit servi autour d’une vraie table avec de belles assiettes, de jolis couverts, une nappe sympa et tout le tralala ! « C’est bien un truc de fille ça » comme dirait PacsMan… Peut-être, mais moi j’aime bien.
Il se trouve que ma table console, je l’ai trouvée chez But, en feuilletant le catalogue que j’avais ramené lors de ma soirée blogueuse avec André Manoukian*, et que c’est exactement ce que je cherchais, pour un prix hyper raisonnable. Je ne l’ai pas encore testée en version « table », mais je suis plutôt contente du résultat pour ce qui est du coin bureau. Et comme j’avais besoin d’une lampe (je rappelle quand-même que ma maman en fait des sublimes ici, mais pour le coup ce n’était pas vraiment ce que je cherchais), lorsque les gens de chez But (sans savoir que j’avais acheté la table quelques jours avant je précise) m’ont gentiment proposé de tester l’un de leurs modèles, j’ai tout de suite dit oui. C’est ainsi que j’ai éclairé mon espace de travail avec le modèle que vous voyez sur la photo, en choisissant quelque chose d’assez design, mais surtout qui éclaire très bien ! Pour bosser, c’est l’idéal. En plus, mon fils trouve que « waouh, c’est trop beau » lorsque j’allume simplement le pied, ce qui donne effectivement une belle lumière d’ambiance.
Alors maintenant que je suis aussi bien installée, vous êtes en droit de vous demander pourquoi je suis restée deux jours sans rien publier ! C’est que justement j’ai attaqué un nouveau job, et qu’il faudrait alors que je vous parle des avantages et des inconvénients de travailler chez soi. Personnellement, j’y vois énormément de bons côtés, mais je suis également contente lorsque ça bouge un peu… et là ça bouge et c’est tant mieux !
P.S : D’ailleurs pour que ça bouge encore plus, si vous pouviez voter pour moi sur Galerie Idéale, ce serait vraiment sympa. Je sais que c’est un tout petit peu fastidieux car il faut s’inscrire, mais ce n’est pas parce que j’ai mis une photo de mes pieds en guise d’avatar qu’il faut en déduire que j’écris aussi comme un pied ! D’ailleurs c’est marrant, mais j’y parle de mon problème de place, comme quoi quand j’ai une idée quelque part…
*Console extensible Victoria et lampe de bureau Iota chez But
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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