Des états d'âme de fin d'été sur les Champs Elysées...

Presque deux semaines se sont écoulées depuis le retour des vacances, et j’ai déjà l’impression de ne plus voir le jour. Des projets commencent à prendre forme, d’autres se profilent à l’horizon, et même si je suis loin d’avoir des journées aussi chargées que certains ou certaines dans mon entourage (V. se reconnaîtra !), je ne vois pas les heures défiler… et c’est tant mieux ! Pas plus tard qu’avant-hier par exemple, c’est mon estomac qui sur les coups de 14h30 m’a rappelé que je n’avais toujours pas déjeuné, et donc que je n’avais pas levé le nez de mon ordinateur depuis presque cinq heures… Mais encore une fois, n’allez surtout pas croire que je m’en plaigne, parce qu’autant je suis passée reine dans la catégorie farniente et grasse matinée, autant je suis capable d’abattre des montagnes de boulot quand l’occasion m’en est donnée (à bon entendeur !). C’est juste une question d’or-ga-ni-sa-tion ! Et de ce côté là, ça commence à aller mieux ; je me soigne.

Mais mercredi soir, alors que j’étais invitée à la projection d’un film (dont je vous reparle la semaine prochaine. Attention teasing : j’aurai des places de ciné à faire gagner !), je proposai à une amie, pas vue depuis trop longtemps car partie vivre à l’étranger et de retour en France depuis peu, de m’accompagner. Et j’ai adoré me retrouver sur les Champs Elysées à la nuit tombée, marcher en sortant du cinéma et nous demander où aller manger, choisir un endroit où l’on allait parfois il y a… 20 ans, et d’un seul coup avoir l’impression que rien n’avait changé.

Et même si à bien y regarder (surtout dans le miroir), forcément nous n’avons justement plus 20 ans, pour nous c’était exactement pareil ; nous avions 1000 choses à nous raconter, c’étaient presque les mêmes histoires, l’expérience en plus. Et c’était délicieux…

J’ai adoré aussi prendre le métro à minuit, un truc qui a du m’arriver à peine deux ou trois fois dans ma vie (parce que quand on passe sa jeunesse dans le 9-3, après une certaine heure, on évite les transports en commun), constater qu’il y avait encore énormément de monde et me dire que cette fin d’été était définitivement bien agréable…

Et puis marcher dans les rues de Montmartre pour rentrer chez moi, retrouver PacsMan endormi, voir le cartable tout neuf de Junior prêt pour mardi prochain, penser que j’en avais fait du chemin depuis l’époque où, ma copine et moi, on se faisait déjà des petits dîners pas loin des Champs Elysées, simplement apprécier ce moment et juste me dire que c’était bien ; c’était bien avant et c’est toujours bien maintenant… Et avoir envie de dire merci.