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Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...

La Parisienne : 15 ans de course pour la bonne cause (et quelques courbatures)

Affiche.jpgComment vous dire… Je ne suis pas ce qu’on appelle une grande sportive. Déjà, à l’école, personne ne voulait de moi dans son équipe ; il faut dire que je n’ai jamais réussi à rattraper un ballon ! Quant à ce qui est de courir, là c’est carrément physiologique, je ne sais pas courir. Même mon fils le dit : « arrête maman, tu es ridicule… ». C’est vrai que je n’arrive pas à coordonner mes mouvements, je cours les fesses en arrière et la tête en avant, en faisant des grands mouvements de bras. En fait, je pense que c’est le sport qui ne m’aime pas !

Il y a deux ans, j’ai pourtant reçu un message d’une copine de fac, m’invitant à m’inscrire à « La Parisienne » : « Tu vas voir, c’est génial, c’est une course de femmes dans Paris, qui soutient la recherche sur le cancer du sein… C’est pour la bonne cause, tu ne peux pas refuser ! ». Peut-être, sauf que bonne cause ou pas, ça faisait au moins 20 ans que je n’avais pas chaussé de vraies baskets de sport ! « Mais tu me connais non ? Tu le sais que je n’aime pas courir, et qu’accessoirement je suis nulle ! » « Mais on s’en fout, moi aussi (là, elle mentait, mais ça je l’ai découvert plus tard…), c’est juste pour le fun, et puis tu n’es pas obligée de courir, tu le fais à ton rythme… ». Bref, à force d’arguments, elle a fini par me convaincre de m’inscrire.

Premier problème, et pas des moindres, pour valider mon dossier, il fallait fournir un certificat médical d’aptitude à la course à pied. Quel médecin digne de ce nom allait-il être suffisamment peu professionnel pour accepter de me signer le papier ? J’ai finalement trouvé une bonne âme dans la famille, qui m’avait tout de même recommandé de faire gaffe (ben oui elle me connaît) et surtout de m’entraîner. Mais ça, j’avais du le zapper, parce qu’à trois jours de l’échéance, je n’avais toujours pas de baskets dignes de ce nom !

Je vous passe la séance d’essayage chez Décathlon avec mon fils qui, à 3 ans, courait plus vite que moi dans les allées du magasin, et c’est comme ça que je me suis retrouvée le jour J avec des baskets toutes neuves et un mental d’acier (c’est bien ça le plus important non ?) un dimanche matin de septembre à 9h sur le Champ de Mars, au milieu de quelques milliers de filles ultra motivées, dont les dix courageuses de mon équipe qui ne me connaissaient pas… Autant dire que si elles avaient espéré faire un bon chrono ce jour là, elles s’en sont mordu les doigts !

Malgré tout, au moment du signal de départ, il y a eu un vrai miracle. Je me suis mise à courir, comme toutes les autres, littéralement portée par l’enthousiasme des participantes. Il faisait un temps de rêve, et j’avais rarement vu une telle ambiance dans les rues de la capitale, surtout un dimanche matin ! Tout au long du parcours, des dizaines d’amoureux et de papas avec leurs enfants redoublaient d’attentions et d’encouragements pour toutes les filles, et malgré la longueur du parcours, la bonne humeur régnait en maître.

 

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Et vous savez quoi ? Je suis allée au bout des 6 km, et franchement sur le papier, c’était loin d’être gagné ! Et même si j’en ai vraiment bavé (surtout les deux derniers kilomètres, les deux plus longs de ma vie je pense), si mes coéquipières avaient pris de sérieuses longueurs d’avance, je me motivais en me disant « Vas-y Lulu, PacsMan et le petit t’attendent à l’arrivée, quand ils vont te voir, ils seront fiers de toi ! ». Le passage de la ligne d’arrivée fut donc pour moi un vrai moment de délivrance et de joie intense, mais surtout de grande solitude car ils n’y croyaient tellement pas qu’ils m’attendaient plus loin (limite si PacsMan n’avait pas fait venir le SAMU).

J’ai mis quinze jours à m’en remettre, je suis restée deux jours sans bouger (oui je sais j’aurais du m’entraîner), mais j’en garde un merveilleux souvenir et une jolie médaille ! Et surtout, je ne remercierai jamais assez mes co-équipières qui ne se sont jamais moquées de moi ! Depuis, à mon grand regret, je n’ai pas renouvelé l’expérience, mais je serai dimanche de tout cœur avec les quelques 25 000 courageuses qui prendront le départ sous la Tour Eiffel.

« La Parisienne », qui fête ses 15 ans cette année, est devenu un véritable rendez-vous festif sur trois jours, avec un village et des animations consacrées au bien-être sous toutes ses formes. Différents challenges sont organisés, ainsi qu’un concours de déguisement (ah oui, c’est vrai qu’on avait couru en tutu rose et orange nous !), bref, il va y avoir une ambiance de folie, avec des musiciens, des danseurs et 25 000 copines !!!

Vous trouverez tous les détails sur le site, et je vais vous faire un aveu : si l’année prochaine je trouve des filles suffisamment motivées et prêtes à courir avec une vraie godiche, et bien je suis prête à le refaire ! Alors, qui viendra avec moi la prochaine fois ???

 

Lulu.jpg

 

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À propos
Lulu from Montmartre

Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité. Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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<br /> <br /> Super !<br /> <br /> <br /> Je la fais chaque année mais là c'était pas possible avec BB2 en route !<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> Oui forcément... Mais redû l'année prochaine alors .<br /> <br /> <br />