Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
27 Mars 2013
Je suis loin d’être une vraie « gameuse », mais quand je tombe sur un jeu vidéo qui me plaît, je suis capable d’y passer des heures... C’est entre autre pour cette raison que nous n’avons toujours pas de console de jeu à la maison, et puis parce que finalement Junior n’en n’a pas commandé au Père Noël jusqu’à présent, au grand désespoir de son père d’ailleurs. En fait, les gosses ne sont pas toujours ceux que l’on croit, et c’est encore plus vrai chez les From Montmartre ! Mais saviez-vous que la proportion de joueurs entre 35 et 49 ans était en constante augmentation, sachant que les femmes étaient elles aussi de plus en plus nombreuses à céder aux sirènes du gaming ? Et tout ça grâce aux réseaux sociaux, notamment grâce à Facebook.
Pour moi, Facebook, c’est avant tout un moyen de communiquer et d’échanger avec mes amis. Et bien pour plus de 250 millions de personnes dans le monde (soit un quart des utilisateurs), Facebook c’est d’abord une plateforme de jeu ! Et moi j’avoue, j’étais complètement passée à côté de cet aspect, alors que rien qu’en France, 31% des inscrits sur Facebook jouent à des jeux, et principalement les femmes. Ensuite, c’est vrai qu’il est également de plus en plus facile de jouer n’importe où, sans être pour autant obligé de posséder une console de poche, en grande partie grâce aux smarphones et de plus en plus grâce aux tablettes.
Et là pour le coup, je me reconnais complètement dans ce profil. Je suis une femme, j’ai entre 35 et 49 ans (même si je fais beaucoup moins évidemment !), j’ai un smartphone et une tablette, et dès que j’ai un moment de libre (dans les transports notamment, mais aussi quand je fais la queue au supermarché par exemple), quand je ne suis ni sur Facebook, ni sur Twitter, je joue. Mon iPhone est donc saturé d’applis de jeux en tout genre, et comme je suis une vraie gosse, PacsMan est parfois obligé de se fâcher pour que j’arrête de jouer (la honte !). J’aime particulièrement les jeux tout simples (genre solitaire, morpion ou pendu), ou les petits jeux de plateforme, bien que la jouabilité sur smartphone ne soit pas toujours géniale. N’empêche que j’ai passé des soirées entières à essayer de faire avancer un hamster en lui faisant bouffer des pommes et en recouvrant des trous avec des planches pour le faire progresser... Désolée...
Malgré tout ces derniers temps, je m’étais un peu calmée (rien à voir avec de quelconques menaces de divorce, de toute façon on n’est pas mariés !). Mais ça c’était avant... Avant de participer à une présentation du jeu Candy Crush Saga ; et depuis, j’ai replongé. Je vous promets que cette nouvelle addiction n’a aucun rapport avec la limousine venue me chercher devant l’Opéra de Paris, avec la coupe de champagne sirotée durant le trajet vers l’hôtel Bel Ami, ni avec le cocktail de folie et le goûter dégustés durant la présentation, non non non, j’ai tout de suite compris, lorsqu’on m’a mis une tablette avec le jeu entre les mains, que ce serait beaucoup plus fort que moi !
Alors Candy Crush Saga en fait, c’est quoi ? Il s’agit de l’un des plus grands jeux sur IOS, et le premier sur Facebook en moins d’un an. Rien qu’en France, 6 millions de personnes y jouent tous les mois, ce qui représente plus de 640 millions de parties jouées !!! C’est exactement le genre de jeu que j’adore : le principe est ultra simple (en gros il faut aligner des bonbons), des tutoriels expliquent chaque nouvelle phase de jeu (parce que des fois le principe a beau être simple, il l’est encore plus quand on nous l’explique), le téléchargement est gratuit, et quand on sait qu’il existe à ce jour environ 250 niveaux de jeu, ça laisse de la marge avant de s’en lasser !
Ce que j’ai vraiment découvert par contre, c’est le côté « social » du jeu, car si le téléchargement est gratuit, on peut également acheter des vies quand on est à court, ou bien demander à nos amis de nous en donner... Et ça marche tellement bien que moins de 5% des utilisateurs achètent des crédits, sachant que 43% de ceux qui ont chargé le jeu l’ont fait parce qu’ils y ont été invités via Facebook. C’est ainsi que j’ai découvert que quatre de mes amis Facebook jouaient aussi à Candy Crush Saga, et j’avoue que c’est assez marrant de se défier et de voir qui réalise les meilleurs scores... sachant qu’au final, moi le score je m’en fous un peu, ce que je veux c’est avancer. En moins d’une semaine, j’ai ainsi passé 28 niveaux, mais je suis coincée au 29 depuis deux jours. Et comme visiblement mes amis ne sont pas de vrais amis puisqu’aucun d’eux ne m’a offert de vie jusqu’à présent (call me Claude François période « mal aimé »), j’avance doucement, mais je vais bien finir par y arriver ! Et puis finalement, ce n’est pas plus mal, car quand on n’a plus de vie, on est obligé de faire une pause, et ça c’est vraiment bien, sinon ça pourrait rendre dingue... C’est qu’elle est têtue la Lulu !
Je ne sais donc pas si je vous rends vraiment service en vous parlant de Candy Crush Saga, surtout si vous êtes comme moi gameuse à tendance addictive (le Tetris m’a déjà achevé). Pour autant, je me sentirais moins seule en sachant que vous aussi aurez succombé, même si nous sommes déjà 10 millions d’accros à jouer tous les jours à travers le monde ! 10 millions d’amis potentiels, ça fait rêver non ???
Candy Crush Saga - Un jeu king.com
Disponible sur Facebook, Google Play et App Store
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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