Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
28 Octobre 2011
Alors attention, parce qu’aujourd’hui, après le dégivrage du frigo (#1), nous allons nous intéresser à un truc tout con qui a une légère tendance à me pourrir la vie au quotidien : les boutons de chemise !
Pour certains/certaines, la couture est une véritable passion. Pour d’autres, comme moi, encore eut-il fallu savoir me servir correctement de mes dix doigts (appelez-moi deux mains gauche, ce sera plus simple !) pour envisager ne serait-ce que de m’y intéresser d’un peu plus près.
Cela dit, ce n’est pas tout à fait vrai, car ceux qui me suivent un peu doivent maintenant savoir que j’ai une maman très douée pour tout ce qui est travaux manuels, et donc pour la couture. Elle m’a par exemple habillé pendant plus de dix ans, elle a du faire les rideaux de toute la famille et des voisins, elle manie l’aiguille et la machine à coudre comme personne, c’en est limite énervant… J’étais donc très motivée pour faire comme elle, mais au bout d’un moment, elle m’a interdit de toucher à sa Singer parce qu’elle avait trop peur que je ne la casse. Et quand je lui ai demandé de m’apprendre, elle m’a toujours répondu qu’elle, elle avait appris toute seule, et que donc quand on voulait vraiment, on y arrivait toujours (ma maman est pleine de qualité mais pas hyper pédagogue il faut l’avouer !).
© Manchan
Peut-être, mais ça, c’était sans compter sur ce tout petit facteur génétique dont je n’ai pas hérité qui fait que rien que pour enfiler une aiguille, j’en ai pour trois quart d’heure…
© Jamie Grill
Mais ce n’est pas de ma maman dont je voulais parler, c’est de PacsMan et de ses p… de boutons de chemise de m… !!! Certes, PacsMan n’est peut-être pas l’homme le plus délicat du monde lorsqu’il s’agit de ses vêtements (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, PacsMan est très délicat le reste du temps évidemment), mais c’est un fait, il perd régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement ses boutons de chemise…
Au début, j’avoue, je me suis posée des questions : y avait-il des femmes qui en voulaient à ce point au corps de mon homme pour lui arracher aussi sauvagement ses chemises (et donc les fameux boutons) dès que j’avais le dos tourné ? Je lui ai gentiment demandé de leur dire de se calmer, même si j’ai une confiance aveugle en mon amoureux et que je ne pouvais envisager une seule seconde ce cas de figure… Mais ça n’a rien changé.
© Pali Rao
Donc je ne vois plus que deux solutions : soit définitivement, les chemises et le fil sont de très mauvaise qualité (ce qui est possible, et c’est pourtant pas faute d’y mettre le prix !), soit nous avons un petit elfe planqué dans le dressing qui s’amuse toutes les nuits à découdre les boutons. Et laissez-moi vous dire que si je le choppe celui là, il va s’en souvenir longtemps ! Parce qu’évidemment, PacsMan est bourré de qualités, mais la couture, c’est vraiment pas son fort (un jour on parlera du bricolage aussi si vous voulez !). C’est donc forcément moi qui m’y colle, et si vous vous souvenez du début de ce billet, ben pour moi c’est pas terrible non plus. En même temps, ce ne sont que des boutons, et ça oui, je vous rassure, je sais faire, mais si vous saviez ce que ça me gonfle !!!
© Anthony Lee
D’abord, parce que la plupart du temps, le bouton en question il a disparu, et il faut donc en retrouver un autre, le même tant qu’à faire. Alors c’est vrai qu’il y en a souvent un en rab’ à
l’intérieur de la chemise, mais s’il n’y en avait qu’un qui tombait par chemise, ce serait parfait, sauf que ce serait trop facile… Et puis c’est sans fin, et le matin chez nous ça donne souvent
ça :
- M… ! J’ai encore paumé un bouton
- C’est pas vrai ? Fait ch…
- Tu pourras me le recoudre ?
- Bien sûr mon amour… (non je n’en pense pas un mot)
- Bon je range la chemise alors ?
- Ben non, si tu la ranges, comment je peux savoir qu’il faut recoudre un bouton ?
- Ok, je la mets sur la chaise alors ?
- Oui, voilà, on va faire comme ça… »
Et la chemise dans ces cas là, elle peut rester des jours voire des semaines sur le dossier de la chaise, sous une pile d’autres fringues qui traînent, jusqu’au jour où ça va m’énerver et que je vais TOUT ranger, dont la chemise à laquelle il manque un bouton, pour que quelques jours plus tard, je vois PacsMan reprendre la chemise en question et m’entendre lui dire « non, pas celle là, tu sais bien qu’il manque un bouton ! » « Ah ouais, ben pourquoi tu l’as rangée alors ? ». Vous dire qu’à ce moment précis j’ai comme des envies de meurtre serait à peine exagéré… Et après on se demande comment démarrent les scènes de ménage !!!
© Bill Dabney
Donc à ce jour, je dois avoir une bonne dizaine de chemises en attente entre le placard et la chaise… Je ne sais plus lesquelles sont complètes « boutonesquement » parlant ou pas, mais il va falloir que je m’y mette. Et là va commencer le calvaire de l’enfilage d’aiguille (trois quart d’heure je vous rappelle), du piquage de doigt (donc en plus après il y a des tâches de sang et il faut tout relaver), des boutons que je ne retrouverai pas, du fil qui ne sera pas de la bonne couleur, du même fil trop court et que je tirerai trop fort, qui sortira de l’aiguille et qu’il faudra ré enfiler (re trois quart d’heure), et de tous les autres boutons que je vais consolider, tant qu’à faire ! Tout ça pour dire que si je suis moins présente sur le blog ces prochains jours, au moins vous saurez pourquoi : j’ai des boutons à recoudre !!!
© Steve Cole
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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