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Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...

Mes lectures de l’été (Plantagenet, Mankell, Follett, et Kennedy inside)

Pour moi comme pour beaucoup je pense, l’été et les vacances sont propices à la lecture. J’ai donc profité de ces moments de calme et de repos pour lire quelques bouquins dont je voulais vous parler.

Je l’ai déjà dit, en général j’attends la sortie des livres en édition de poche pour les lire, car je trouve les éditions originales soit trop lourdes, soit trop chères (et quand on lit beaucoup et qu’on garde ses livres, c’est une vraie rente !). Malgré tout, une fois n’est pas coutume, je me suis laissée tenter par « Nation Pigalle » d’Anne Plantagenet, la presse en ayant pas mal parlé et le sujet m’attirant. Forcément, un roman dont l’action se situe à Pigalle, soit à quelques centaines de mètres de chez moi, ne pouvait me laisser indifférente.

Parce qu’une vieille dame a provoqué volontairement l’incendie de son appartement, l’histoire et le destin de ses proches (famille et voisins) vont s’en trouver bouleversés. « Nation Pigalle », c’est une succession de destins croisés ancrés dans la réalité. Le style narratif est surprenant (beaucoup de successions de mots et d’adjectifs sans ponctuation, j’ai eu du mal au début j’avoue), et les chapitres s’enchainent mais pour moi, l’histoire n’existe pas. Evidemment, j’ai adoré les descriptions du quartier (l’auteur connaît vraiment bien la Rue des Martyrs, aucun doute là dessus), ainsi que les portraits des personnages, mais je suis quand même restée sur ma fin. Pour moi, le roman n’est pas abouti, je n’ai pas eu le fin mot de l’histoire, et j’ai trouvé ça très frustrant.

Nation-pigalle.jpg

Deuxième lecture de l’été : « Le scandale Modigliani » de Ken Follett. Cela fait des années que je repousse le moment où je m’attaquerai aux « Piliers de la Terre », et du coup je n’avais jamais lu de Ken Follett. Même si j’ai cru comprendre (parce qu’il le dit dans le prologue) que ce petit roman est bien loin de son style habituel, j’avoue là aussi avoir été assez déçue. D’abord, je n’ai pas trouvé ça super bien écrit, et puis l’intrigue est franchement moyenne, alors que le postulat de base est plutôt intéressant : une étudiante en histoire de l’art découvre l’existence d’un Modigliani caché, tableau que celui-ci aurait réalisé sous l’influence du haschisch. Elle va donc partir à la recherche de ce trésor, mais elle ne sera évidemment pas la seule sur le coup…  Moi qui suis une fan des romans ayant pour toile de fond les mystères liés aux œuvres d’art, je m’attendais à mieux.

Le-scandale-modigliani.jpg

Après Pigalle et Modigliani, je décidai de me plonger dans « Les Chaussures Italiennes » d’Henning Mankell. Je connais très mal la littérature suédoise (non je n’ai pas lu « Millenium »), et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Mais l’histoire de cet homme qui vit seul sur une île (et attention, là il n’est pas question de lagons et de palmiers, le monsieur il fait un trou tous les jours dans la glace pour se baigner !) et dont la vie va être bouleversée par l’arrivée d’une femme sur le point de mourir m’a littéralement emballée. C’est un très beau roman, avec une vraie histoire, une atmosphère envoutante, des personnages attachants, et des paysages qu’on rêve de découvrir (je l’ai lu au bord de la piscine, il faisait rarement moins de 30°, c’était une expérience très intéressante). Le sujet n’était pourtant pas facile (la maladie, la mort), mais on assiste au fil des pages une véritable renaissance sans mièvrerie aucune. Vous l’aurez compris, je recommande vivement ces magnifiques « chaussures italiennes » aux amateurs de belles histoires et de bons sentiments. Pour moi, c’est un roman apaisant.

Les-chaussures-italiennes.jpg

Enfin, pour clore l’été, j’avais choisi de lire mon premier Douglas Kennedy, en l’occurrence « Quitter le Monde ». Comment vous dire que j’ai encore du mal à m’en remettre… Il s’agit de l’histoire d’une femme dont on pourrait dire, si on voulait prendre les choses à la légère, qu’elle n’a pas de chance dans la vie. Et puis il lui arrive la pire des épreuves qui soit, et là, on n’est plus seulement spectateur, on est dans l’histoire, et c’est juste bouleversant. Le style de Douglas Kennedy est extrêmement fluide,  les presque 700 pages se lisent donc très facilement, mais surtout c’est un formidable narrateur, et une fois dans l’histoire, impossible de la lâcher. Je ne vais pas mentir, j’ai pleuré comme une madeleine, cette histoire m’a complètement retournée, et il y a fort à parier que je vais continuer à lire du Douglas Kennedy.

Quitter-le-monde.jpg

Et vous, vos lectures de l’été, vous me racontez ???

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À propos
Lulu from Montmartre

Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité. Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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N
<br /> <br /> Des communs dans nos lectures de vacances: Follett (plaisant mais bien loin des habitudes de l'auteur) et Mankell (une histoire touchante) <br /> <br /> <br /> <br />
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