Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
30 Mars 2012
Mon PacsMan a plein de qualités, mais il a aussi un tout petit défaut : il pique tous les briquets. C’est un réflexe chez lui, dès qu’il en utilise un, il le met ensuite systématiquement dans sa poche, ce qui a d’ailleurs le don d’agacer prodigieusement mon papa. Alors bien sûr, ce n’est pas bien méchant, mais c’est franchement agaçant. Parce qu’un briquet, mine de rien, même quand on n’est pas fumeur, c’est souvent bien utile.
Moi, je fume un peu : une ou deux cigarettes le soir avec un verre de vin ; je suis ce qu’on appelle une « fumeuse mondaine » (trop la classe !), mais je n’ai jamais de briquet sur moi, et maintenant vous savez pourquoi. Sauf que quand je veux ne serait-ce qu’allumer une bougie, c’est toujours la croix et la bannière pour trouver du feu dans la maison si PacsMan n’est pas là.
Je me souviens cependant d’une époque où je fumais un peu plus et où j’essayais d’avoir toujours du feu sur moi ; je dis bien « j’essayais », parce qu’il faut croire que PacsMan a pas mal de cousins et les cleptos du briquet sont une espèce très répandue. Et pour qu’on ne me les pique pas, j’avais trouvé une astuce imparable : je m’arrangeais pour choisir les plus vilains possibles, souvent publicitaires mais pour une marque vraiment ringarde (genre un engrais ou du PQ, c’est très efficace), ou mieux avec une fille à poil. Et c’est dingue, mais ceux-là on ne me les empruntait jamais !
Et puis un jour, j’ai fini par avoir honte, en plus j’ai rencontré PacsMan, et depuis je n’ai plus de briquet.
Mais ça c’était avant : avant que BIC n’ait l’excellente idée de lancer six collections Miss Bic différentes pour nous les femmes.
Finies les couleurs trop moches, les motifs souvent tristes ou affreux ; aujourd’hui, il existe des briquets conçus pour les femmes, avec une forme adaptée à leurs jolies mains fines et délicates, et aux motifs enfin girly et glamours. Le briquet n’est plus seulement réduit à son rôle d’objet fonctionnel, mais devient ainsi un véritable accessoire de mode qu’on assume d’avoir dans son sac et surtout de sortir quand l’occasion se présente. Pour la fumeuse mondaine que je suis (pardon mais j’adore cette expression), je trouve l’objet vraiment parfait.
A noter que pour le lancement des 6 collections, Bic n’a pas fait les choses à moitié puisque la marque a demandé au styliste Oscar Carvallo de concevoir une robe unique réalisée avec 8521 briquets Miss Bic ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est pour le moins impressionnant.
Je ne vous raconte pas la tête de PacsMan quand il m’a vu dégainer mon briquet Miss Bic. Et la tête de ses collègues le lendemain quand il a sorti de sa poche MON briquet (un réflexe je vous dis !) : « mais dis-moi, ce ne serait pas le briquet de ta femme par hasard ? » Grillé PacsMan !
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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