Tout le monde n'est pas comme le bon vin...

Autant le dire tout de suite, ça m’a fait un choc ! L’autre jour, alors que je feuilletais le dernier numéro de Voici (ce qui ne m’était pas arrivé depuis des lustres d’ailleurs, mais bon c’est les vacances après tout), je suis tombée sur une photo de Richard Dean Anderson, alias Mac Gyver. Et c’est en voyant ce genre de cliché qu’on se dit que si certains gagnent à vieillir, ce n’est pas le cas pour tout le monde…

Mac Gyver, le héros de mon adolescence. J’étais, malgré sa coupe de cheveux parfaitement improbable il faut l’avouer, totalement raide dingue de lui. Tous mes dimanche après-midi étaient réglés sur la diffusion de l’épisode de la semaine, et il n’y avait pas intérêt à me déranger ! Pour moi, ce garçon avait toutes les qualités : il était beau (enfin, je trouvais), courageux, bricoleur, aventurier, séducteur… un genre d’homme idéal. Il lui arrivait toujours des trucs de dingue, il y avait plein de méchants qui lui en voulaient et qui essayaient de lui faire du mal, et lui avec un chewing-gum et un trombone, il te faisait décoller un avion en deux temps trois mouvements ! Je le trouvais carrément plus sexy que James Bond (enfin ça c’était avant Pierce…), bref il me plaisait, et je rêvais de me retrouver au cœur de la jungle birmane prisonnière de je ne sais quel guerillero (oui je sais c’est pas logique mais on s’en fout) et Mac Gyver lui, au péril de sa vie, il serait venu me sauver, et on serait rentrés chez lui, sur son bateau (parce que de mémoire il vivait sur un genre de bateau, ou une péniche, ou une maison sur pilotis, en tout cas au bord de l’eau parce que pour rentrer il fallait passer sur un ponton, c’est limite si je n’avais pas déjà refait la déco !).

Mais voilà, Mac Gyver a pris sa retraite, a visiblement bu trop de bière, et aujourd’hui je ne suis pas certaine qu’il soit toujours suffisamment en forme pour venir me délivrer, même si j’étais juste coincée dans la salle de bain.

En même temps, il n’est pas le seul héros de notre jeunesse à avoir pris un sacré coup de vieux. J’ai vu la bande-annonce du remake de Dallas, autre série culte de mon enfance (mais là j’étais trop petite pour tomber amoureuse), et il y en a un autre qui n’a pas été épargné, c’est le méchant J.R Ewing ! Je m’étais déjà fait la réflexion en le voyant  dans la dernière saison de Desperate Housewives, mais là, c’est terrible. Bobby, malgré les cheveux blancs, ne s’en sort pas trop mal, mais son frère c’est vraiment la cata ; ils auraient au moins pu lui couper les sourcils !!! Reste à savoir si la musique culte du générique français aura elle résisté au temps...