Un bonheur n'arrive jamais seul... et ça fait du bien !

J’ai toujours aimé les comédies romantiques… ça doit être mon côté fille qui s’assume. Et c’est vrai que dans le genre, les anglais et les américains sont très forts ; que celle qui n’a pas craqué pour « Coup de foudre à Notting Hill » ou « Nuits blanches à Seattle » par exemple lève la main (et je ne lui en voudrais pas !). Mais après tout, pourquoi seuls les anglo-saxons auraient le droit de faire de bonnes comédies romantiques ? Et puis Sophie Marceau, c’est un peu notre Julia Roberts à nous non ?

Alors dans le genre, « Un bonheur n’arrive jamais seul » remplit parfaitement le contrat. Bien sûr, c’est bourré de clichés : lui, artiste, vit à Montmartre (tiens tiens…), elle, bourgeoise à la quarantaine épanouie, habite les beaux quartiers, lui déteste les enfants, elle en a trois, l’ex mari est richissime, jaloux et plus tout jeune, et forcément, ils tombent éperdument amoureux… Mais on s’en fout, parce que ça fonctionne, en tout cas suffisamment pour qu’on ressorte du cinéma en se disant qu’on n’a certes pas vu un chef-d’œuvre, mais qu’on a passé un bon moment.

Jusque là, James Huth avait plutôt fait dans le « teenage moovie » (c’est à lui qu’on doit « Brice de Nice » entre autre) avec plus ou moins de succès. Il faut cependant reconnaître qu’il sait faire rire (même si j’avoue ne pas être une grande fan de Brice) ; certes, les ficelles sont énormes, mais une bonne gamelle fait toujours son petit effet, et Sophie Marceau s’en prend deux ou trois magnifiques dans le film. La scène où elle se retrouve les fesses à l’air dans sa salle de bains m’a franchement fait éclater de rire, et permet en plus de constater qu’elle est définitivement bien gaulée Sophie (si je puis me permettre) !

Parce que parlons-en de notre Julia Roberts à nous… Mais qu’est-ce qu’elle est canon ! D’ailleurs, existe-t-il un seul homme normalement constitué qui ne craquerait pas pour elle ? Vraiment, ça m'intéresse de savoir... Et dans le rôle de l’amoureux transi, Gad Elmaleh est parfaitement crédible ; limite si on ne voit pas parfois le petit filet de bave au coin des lèvres… Maintenant, même si il est charmant, personnellement il ne m’a pas fait craquer du tout, mais j’imagine que tout le monde s’en fout !

Ah oui, et puis je pense que le loft du héros avec la vue sur le Sacré Cœur n’existe pas dans la vraie vie (même si je connais quelques apparts qui offrent une vue magnifique sur la Basilique), tout comme le club de jazz, mais ça donne au film un petit côté rétro plutôt sympa (j’ai d’ailleurs lu que James Huth était un grand fan de Franck Capra et Billy Wilder, ça n’a donc rien d’étonnant).

Bref, si vous avez envie de rire et de vous vider la tête, juste de passer un bon moment histoire d’oublier la météo pourrie par exemple, c’est à mon avis le genre de film idéal, et franchement ça fait du bien.