Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
16 Juillet 2013
Comme à chaque fois que nous abandonnons notre fils à la campagne durant les vacances (n’appelez pas tout de suite les services sociaux, il y est bien nourri et logé décemment...), nous reprenons avec PacsMan notre rythme de couple sans enfant, à grand renfort de dîners au restaurant, d’apéros improvisés, de consommation de rosé augmentée, de sorties (on a vu Earth Wind and Fire on Zenith la semaine dernière, juste énorme !!!), et de cinéma...
Ce que j’aime l’été au cinéma, c’est que tous les ans, on a droit à un ou deux bons gros blockbusters américains, et c’est typiquement le genre de film qui se laisse voir sans trop se prendre la tête, ce qui est plutôt bien quand cette même tête est un peu fatiguée par le rosé. Et puis j’avoue, j’aime bien les films d’action, genre catastrophe, avec des volcans qui rentrent en éruption, des météorites qui menacent d’entrer en collision avec notre planète, ou des extra-terrestres qui tentent d’envahir la terre... Cette année, LE film de l’été est sans conteste World War Z, et je ne me suis donc posé aucune question avant d’aller le voir ; j’aurais peut-être du !
J’avais vite fait vu la bande-annonce, et je n’avais rien remarqué de spécial, si ce n’est qu’il y avait beaucoup d’action, et Brad Pitt, ce qui en soit, tout du moins me concernant, ne constitue en aucun cas un quelconque argument de vente ; ce garçon me laisse complètement de marbre, et je ne le trouve pas sexy pour deux sous, désolée (moi ma came c’est PacsMan... et Georges Clooney !). Je n’avais donc pas remarqué que le film était interdit aux moins de 12 ans (ce qui en général me fait longuement hésiter avant d’entrer dans la salle, étant du genre sensible comme fille), mais surtout, je n’avais pas compris que dans World War Z, le Z c’était pour zombie ; et moi je déteste les zombies !
On m’avait dit, « c’est super mais ça fait un peu peur... » A notre ado, qui nous accompagnait ce jour-là, j’avais donc répété : « il paraît que c’est super, mais que ça fait un peu peur... » « Peur ? Mais n’importe quoi Lulu ! ». Ok, même pas peur... Il se trouve que la salle était quasiment pleine, et que je me suis retrouvée assise avec la grande, alors que PacsMan et ses copains étaient installés quelques rangs devant nous. A partir de ce moment du récit, je tiens à m’excuser publiquement auprès de mes voisins de rangée, qui ont eu à supporter deux espèces de gourdasses sursautant toutes les 10 minutes environ, recroquevillées au fond de leurs sièges durant toute la durée du film, avec un pull sur la tête ou la main devant les yeux durant les trois-quarts de la séance, et commentant (à voix basse, j’ai quand-même un peu d’éducation !) la moitié des scènes. Oui je sais, c’est ridule, mais c’est comme ça ; moi les films, je les vis, et quand le héros fait une connerie, je lui dis (même si je sais qu’il ne m’entend pas). Je pense que ma belle-fille ne m’a jamais autant serré dans ses bras que ce jour là !
World War Z, c’est donc l’histoire d’un virus qui décime la population en un temps record, transformant les contaminés en zombies selon le principe bien connu de l’espèce : tu te fais mordre par un zombie, tu deviens zombie à ton tour... Et là, ils sont littéralement enragés, et on est bien loin des sympathiques morts-vivants du clip de Michael Jackson ! Bref, il se trouve que le héros (Brad Pitt donc), est un gentil père de famille qui a visiblement fait un métier hyper dangereux en rapport avec l’état ou l’armée, mais on ne sait pas trop lequel, et qui a décidé de tout arrêter pour se consacrer à sa femme et à ses deux adorables petites filles. Mais ça c’est sans compter sur les zombies. Il va donc tout faire pour sauver d’abord sa famille, mais aussi le monde, forcément.
Ce que j’adore dans ce genre de film, c’est l’originalité des scénarios... Peut-on par exemple m’expliquer pourquoi à chaque fois l’un des gamins est asthmatique ? Je vais carrément finir par croire que tous les petits américains ont le même problème, et dans les films, non seulement ils doivent sauver leurs fesses, mais comme si ça ne suffisait pas, il faut en plus leur trouver de la ventoline !!! Et puis alors, c’est dingue comme ils ont tous un sens inné de l’orientation ; à ce niveau là, moi j’appelle ça un vrai don ! Je vous la fait courte, mais en gros à un moment, Brad se crashe en avion (un gros avion, avec plein de gens à bord, qui meurent tous, sauf lui, forcément, et sa copine, comme par hasard), et ils doivent se rendre dans un centre médical. Elle a une main en moins et lui un morceau de ferraille énorme dans le ventre, ils ne savent absolument pas où ils sont, et bien c’est dingue, ils mettent moins de temps à trouver leur chemin que moi si j’avais un rendez-vous en banlieue ! Ça c’est comme dans Deep Impact, où l’une des deux navettes se crashe sur la météorite, un endroit jamais cartographié on est bien d’accord, qui fait je ne sais combien de fois la taille de la terre, et ben c’est dingue, au détour d’une montagnette, l’équipage de la première navette retrouve la deuxième ! Sans déconner moi à leur place je jouerais au loto !!!
Evidemment, je chipote, et toutes ces incohérences de scénario, on s’en fout, le principal c’est que le héros s’en sorte et que tout finisse bien. On en perd naturellement un ou deux au passage, mais en général, on a droit à une jolie happy end, c’est aussi ça les films américains... C’est comme ça que je me suis bien fait avoir le jour où j’ai vu « En Pleine Tempête » ; je ne voudrais pas spoiler le film, mais merde, en plus le héros c’était Georges Clooney, ils auraient quand-même pu prévenir !
Malgré tout, j’ai bien aimé World War Z, parce que comme d’habitude c’est bien fichu (même si je trouve que Brad Pitt ne fait pas le poids pour sauver le monde), les effets spéciaux sont super, et... non je ne vous raconterai pas la fin. N’empêche, c’est quand-même drôlement moins fatiguant d’aller voir un dessin-animé !
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
Voir le profil de Lulu from Montmartre sur le portail Overblog