Pourquoi je n'ai pas aimé Une Part De Ciel

De Claudie Gallay, j'avais déjà lu Les Déferlantes, son best-seller dont je gardais un excellent souvenir, et Dans l'Or du Temps, que j'avais vraiment beaucoup aimé. J'étais donc enthousiaste à l'idée de lire son dernier ouvrage, Une Part de Ciel. Après la Bretagne et la Normandie, l'auteur nous emmène cette fois à la montagne ; et définitivement, les lieux tiennent une place prépondérante dans ses romans, s'apparentant presque à des personnages à part entière.

Peu avant Noël, Carole vient passer quelques jours dans le village de son enfance, situé en pleine montagne donc, dans le Massif de la Vanoise. Elle y retrouve son frère et sa soeur qui y vivent toujours. Ensemble, ils attendent leur père, qui leur a donné rendez-vous comme il le fait depuis de nombreuses années. Les jours passent, et Carole va redécouvrir les membres de sa famille, comment et pourquoi chacun a tracé son chemin, pourquoi ont-ils choisi cette vie plutôt qu'une autre, et quelle est sa part de responsabilité dans ce qu'est devenue sa soeur.

Une Part De Ciel est un roman introspectif sur la vie et la destinée, soit. Mais c'est surtout long, très long, et j'aurais aimé qu'il se passe un tout petit peu plus de choses durant les 445 pages... On s'attache aux lieux, aux personnages, mais leur vie est tellement peu intéressante que le propos l'est finalement tout aussi peu. Et on attend, comme eux, sauf qu'ils attendent leur père, mais nous, qu'attendons-nous ? Aucune réponse n'est donnée, et je me suis finalement ennuyée tout au long de la lecture, tout comme les habitants du Val-des-Seuls s'ennuient dans leurs vies...

C'est dommage, car l'écriture est plutôt agréable, et Claudie Gallay a ce talent de nous faire rentrer dans un monde qui n'est pas le nôtre. Mais je ne dois définitivement pas avoir l'âme d'une montagnarde, car j'y étais tellement que je n'avais qu'une envie, c'était de quitter cet endroit au plus vite.

Tant pis... Au suivant !