Le jour où j’ai acheté une œuvre d’art

J’ai toujours été passionnée par l’art en général, et habitant Paris, j’ai eu la chance de visiter de nombreuses expositions. Je n’ai jamais hésité non plus à pousser la porte des galeries parisiennes pour découvrir des artistes, mais jusqu’à présent, je n’avais jamais vraiment pensé pouvoir m’offrir une œuvre d’art. Pourtant, quand on s’intéresse un peu au sujet, acheter de l’art est loin d’être inaccessible, et plus les années passent, plus je me découvre une réelle appétence pour le sujet.

A tel point qu’il y a quelques semaines, je me suis acheté un petit Miró ! Une lithographie certes, mais numérotée et signée, imprimée par Mourlot, bref une petite œuvre de valeur acquise pour 300 euros, en gros le prix d’un joli sac à main ou d’une robe de marque, et comme de toute façon je ne fais quasiment plus de shopping, je préfère largement avoir fait cet investissement.

Du coup maintenant, je regarde de plus en plus régulièrement les ventes organisées à Paris, notamment via le site artfairmag.com, premier annuaire mondial des foires d’art dans le monde. A Paris, plusieurs grands salons et foires sont organisés durant l’année, parmi lesquels la FIAC où je n’ai, aussi étonnant que cela puisse paraître, jamais mis les pieds !

C’est vrai que quand on n’y connaît pas grand-chose, on a toujours un peu peur de se faire arnaquer. Mais d’une part, on n’est pas obligé d’acheter (à ma connaissance personne ne visite Le Louvre pour repartir avec La Joconde !), et puis le principal reste de se faire plaisir, en tout cas c’est mon cas ; j’ai acheté mon Mirò, parce qu’il me plaisait vraiment et qu’il était dans mon budget, je n’ai pas cherché plus loin.

C’est pourquoi à quelques jours de Noël, si on me demande ce qui me ferait plaisir, j’ai envie de répondre : une œuvre d’art ! Je ne désespère pas un jour de pouvoir m’offrir un Valadon, pas forcément un tableau, mais un dessin par exemple, ou une sculpture de Bugatti, même si clairement pour ça, il faudrait vraiment que je gagne au loto, ou que je trouve un mécène ! D’ici là, je continue de rêver, et surtout de me faire plaisir en visitant les expositions et les foires d’art à Paris, et c’est bien aussi.