Lulu au Salon Maison et Objet…

… ou  le jour où je suis retournée à Villepinte. En effet, je pense ne pas avoir remis les pieds au Parc des Expositions situé dans le nord de Paris depuis au moins 20 ans, le fameux jour où j’ai perdu ma mère sur le parking ! Pour l’anecdote, j’étais étudiante, et je travaillais souvent en tant qu’hôtesse sur les gros salons parisiens. Ce matin là, ma maman m’avait donc gentiment déposé devant une porte d’accès à l’un des halls, me disant qu’elle viendrait me chercher exactement au même endroit à 20h, soit Porte B. Sauf que le Parc des Expositions compte huit halls, et que ni elle ni moi n’avions noté le numéro du hall en question, et croyez-moi, vu de l’extérieur, ils se ressemblent tous ! Le soir venu, j’étais donc Porte B, elle aussi, mais pas devant le même hall… Je l’ai cherchée pendant plus d’une heure, errant sur le parking comme une âme en peine, en pleurnichant « manman… » entre les voitures qui désertaient progressivement les allées la nuit tombant, jusqu’à ce qu’un vigile me propose de me ramener chez moi « parce que là mademoiselle, vous ne pouvez pas rester, dans un quart d’heure, il n’y aura plus personne ! ». Evidemment, quelques centaines de mètres plus loin, même scénario du côté de ma mère à qui un autre vigile avait fait la même recommandation alors qu’elle venait de lui dire qu’elle avait perdu sa fille âgée de 20 ans, ce qui avait beaucoup fait rire le monsieur ! Bien sûr, je vous parle d’un temps où les téléphones portables n’existaient pas…

Je gardais donc un souvenir ému de ma dernière visite à Villepinte, mais cela faisait longtemps que j’avais envie de visiter « Maison et Objet », d’autant que j’y avais également travaillé plusieurs années de suite il y a longtemps, et que là pour le coup j’en gardais un excellent souvenir. Le service de presse ayant eu la gentillesse de m’accorder une accréditation en tant que blogueuse, c’est ainsi qu’hier matin, j’ai repris l’autoroute du nord en direction du Parc des Expositions.

Malgré ma mésaventure de jeunesse, j’avais oublié à quel point c’était vraiment grand ! Le problème, c’est que comme je ne venais pas dans un but précis, j’ai voulu tout faire, et à la fin de la journée, j’en avais plein les pattes ! Par contre, j’ai vraiment vu de belles choses, tant au niveau des meubles que des accessoires de décoration.

Le deuxième problème quand tu visites ce genre de salon,  c’est que tu te mets à avoir des vraies envies de réaménagement d’intérieur, et me concernant, vu le peu de place qu’il nous reste dans l’appartement, qui dit réaménagement dit plutôt déménagement. Et comme j’avais appris le matin même que la maison que je convoitais dans ma rue venait d’être vendue (pour la modique somme de presque 2 millions d’euros… Gloups ! Sans compter les travaux… Re gloups ! Autant dire que je n’avais pas le budget, du coup j’ai moins de regrets… Mais quand même, MA maison quoi !), le champ des possibles en matière de future décoration intérieure se trouvait considérablement restreint. N’empêche qu’il n’est jamais interdit de rêver, et que j’en ai franchement pris plein les yeux. Surtout les yeux d’ailleurs, car les photos sont interdites sur le salon. J’ai quand-même dégainé mon iPhone discretos histoire de ramener quelques clichés, mais pas forcément de ce qui m’avait le plus plu.

Même topo concernant les objets déco, avec quelques coups de cœur parmi lesquels Amadeus (notamment une chambre de garçon trop mignonne), Natives-Déco (pour les objets vintage), le traditionnel Comptoir de Famille dont je ne me lasse pas, les moules à pâtisserie ScrapCooking qui proposent enfin des petites voitures, depuis le temps que j’en cherche, la collection enfant de Petit Lucas du Tertre, le mobilier d’école Declercq… La liste serait trop longue, mais j’ai fait quelques repérages intéressants dont je vous reparlerai très certainement.

^{* Photo 1 Amadeus / Photo 2 Declercq}

Pour finir la journée, alors que mes pieds criaient grâce, et comme ç’aurait été dommage d’en rester là, je vous le donne en mille, au moment de récupérer ma voiture, j’ai commencé par me tromper de navette et me suis donc retrouvée sur le mauvais parking, puis une fois sur le P3 (heureusement c’était écrit sur le ticket !), j’ai mis un bon quart d’heure à retrouver mon auto !!! A croire que même 20 ans après, ce parking m’en voulait encore...