Une BD sur la butte : Pablo

N’étant pas à un paradoxe près, je vais aujourd’hui aborder un sujet auquel je ne connais absolument rien, puisque c’est d’une bande-dessinée dont je vais vous parler. En effet, à part Le Journal de Mickey, Pif Gadget, quelques albums de Tintin ou d’Asterix, mes connaissances en la matière s’arrêtent là. Est-ce parce que je dessine vraiment trop mal (ça ne devrait pourtant avoir aucun rapport), mais ça ne m’a jamais attiré…

N’empêche que ce week-end, je me suis achetée un album de BD, et je pense que c’est la première fois de ma vie ! Mais je ne l’ai pas fait au hasard, puisqu’il s’agit d’une BD dont l’histoire se déroule, je vous le donne en mille, à Montmartre ! Nous aurons l’occasion d’en reparler, mais je collectionne tous les ouvrages qui parlent de mon quartier, et je me devais donc d’avoir cet ouvrage dans ma bibliothèque.

Cette BD, c’est « Max Jacob », le premier tome de « Pablo », récit en quatre volets qui raconte sous forme de saga romanesque les premières années de Picasso à Paris, entre son arrivée en 1900 et sa séparation d’avec Fernande Olivier douze ans plus tard. Comme vous le savez certainement, Pablo Picasso a longtemps vécu à Montmartre, et c’est le fameux Bateau-Lavoir qui a abrité ses amours avec la belle Fernande. Ecrits par Julie Birmant, les albums sont mis en images par Clément Oubrerie, le dessinateur de la série à succès « Aya de Yopougon ». Et là, je vous le dis tout de suite, ça vient du dossier de presse, parce que personnellement, je n’en ai jamais entendu parler…

Pour quelqu’un de complètement novice en la matière, j’ai plutôt apprécié ce premier tome. En tout cas, je l’ai lu d’une seule traite (ce qui est souvent le cas d’une BD ou je me trompe ?), et je ne me suis pas ennuyée. Maintenant, si le sujet ne m’avait pas autant intéressé, je serais sûrement passée complètement à côté. Ce qui m’a par contre particulièrement amusé, c’est de retrouver les rues du quartier au fil des planches. Et j’ai pu constater qu’aucun détail n’avait été laissé au hasard, la preuve !