Mercredi cinéma : La Femme au Tableau, Un Moment d'Egarement et Les Profs 2 #ilenfautpourtouslesgoûts

Une fois n'est pas coutume, ce n'est d'un ni de deux mais de trois films dont je vous parlerai aujourd'hui, trois films pour le moins complètement différents.

La Femme au Tableau est un film de Simon Curtis (My Week With Marilyn) avec Helen Mirren et Ryan Reynolds. Inspiré d'une histoire vraie, le sujet ne pouvait que me passionner : Maria Altmann, septuagénaire d'origine autrichienne exilée aux Etats-Unis, est la nièce d'Adèle Bloch-Bauer, la femme représentée par Gustav Klimt dans l'un des ses tableaux les plus célèbre, le portait d'Adèle. Partant du principe que celui-ci, aujourd'hui considéré comme la "Joconde autrichienne", a été volé à sa famille durant la seconde guerre mondiale, la vieille dame réussit à convaincre un jeune avocat de l'aider à récupérer le tableau.

C'est un très joli film, magnifiquement interprété par une Helen Mirren toute en extravagance et subtilité. Alors que je suis une grande admiratrice de l'oeuvre de Klimt, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire, qui rend également hommage aux victimes de l'Holocauste d'un point de vue plutôt méconnu, celui de l'Autriche. Le film sort aujourd'hui.

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Dans un tout autre genre, Un Moment d'Egarement est le remake du film éponyme écrit et réalisé par Claude Berri en 1977. Deux amis de longue date partent en vacances en Corse avec leurs filles respectives. Un soir, la fille de l'un séduit le père de l'autre... Dès lors, le "coupable" va tout faire pour garder le secret, pendant que son meilleur pote cherche par tous les moyens à découvrir l'identité du salaud qui a fait ça.

Honnêtement, j'y suis allée pour faire plaisir à ma "jolie-fille", et j'ai finalement passé un très bon moment. Il s'agit d'une comédie sentimentale sans prétention, servie par des acteurs parfaits. François Cluzet est génial dans le rôle du père énervé (qui m'a pas mal rappelé le mien je dois l'avouer), et Vincent Cassel dans celui du type pris à son propre piège ; en plus, c'est la première fois que je réalise à quel point ce mec est sexy ! Pour moi Vincent Cassel, c'est Diego dans l'Age de Glace (oui je sais j'ai des lacunes en matière de références cinématographiques), donc autant dire que le choc a été plutôt violent mais franchement pas désagréable. Un bon film d'été sympathique qu'on prend plaisir à regarder ; en tout cas j'ai aimé.

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Enfin, dans un genre encore plus différent, j'ai vu Les Profs 2. Bon, j'ai de bonnes excuses, c'était pendant la canicule, j'étais prête à voir n'importe quoi pourvu que je passe au moins deux heures dans un endroit frais, et puis surtout ça faisait plaisir à mon fils... Pour celles et ceux qui auraient vu le premier opus, il s'agit donc de la suite : une bande de profs tous plus nuls et déjantés les uns que les autres sont envoyés en Angleterre pour tenter de redonner le goût des études à la petite-fille de la Reine Elisabeth, rien que ça.

C'est aussi débile et caricatural que le sujet le laisse entendre, mais je n'ai pas honte de dire que certaines scènes et répliques m'ont bien fait marrer. Junior, lui, a adoré, et je ne lui en veux même pas parce que nous aussi on a eu nos sous-doués ! Par contre, si Kev Adams et l'ensemble des comédiens sont plutôt convaincants, j'ai trouvé l'interprétation d'Arnaud Ducret (que j'apprécie énormément par ailleurs, et qui, minute people, est un type très sympa) carrément nulle ; on ne peut pas être bon à tous les coups !