Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
27 Mai 2011
Avant, j’étais une « ménagère de moins de 50 ans », et je n’aimais pas beaucoup ça… En effet, je ne me retrouvais pas du tout dans cette dénomination horrible contenant au moins deux mots effrayants, ménagère et 50 ans, zappant du même coup le moins entre les deux qui se voulait lui plutôt rassurant. Certes, que je le veuille ou non, je suis bien une ménagère (comprenez une femme qui s’occupe de sa maison et en assure le fonctionnement, ah oui effectivement c’est moi), et je confirme que j’ai effectivement moins de 50 ans ! Ouf ! Toujours est-il que « ménagère de moins de 50 ans », c’est moche, même si Vanessa Paradis et Charlotte Gainsbourg par exemple font aussi partie de cette catégorie. Re ouf !
Maintenant, ça va beaucoup mieux, parce que je suis une « Digital Mum » ; ça en jette n’est-ce pas ? J’ai donc entre 25 et 49 ans, je suis active, je vis en région parisienne, j’ai au moins un enfant à charge, et je me connecte au moins une fois par semaine à internet. De plus, je consomme « de manière active et intelligente, tant les produits, les marques que les médias » ; ah oui cette fois c’est vraiment moi ! Je remercie donc les auteurs de l’étude* de prendre en considération le fait que quand je claque un demi mois de salaire en une journée pendant les soldes, ce soit de manière totalement réfléchie.
Et puis dans « Digital Mum », il y a maman, et c’est en anglais, donc tout de suite c’est plus branché que ménagère. La "Digital Mum" est donc la nouvelle cible privilégiée des publicitaires, en gros celle qui claque le blé dans la famille. Ok, c’est pas complètement faux, mais je pense quand-même à toutes celles qui n’auraient pas d’enfant ou qui auraient dépassé les 49 ans, et qui consomment autant qu'une famille nombreuse... C’est quoi leur catégorie à elles ? D’autant que des plus de 50 ans qui ont toujours des enfants en bas âge, il y en a de plus en plus… Mais n’étant ni sociologue, ni publicitaire, je laisserai le soin aux spécialistes de répondre (ce qu’ils ont déjà sûrement fait, mais je n’ai pas lu toute l’étude non plus).
Toujours est-il que nous sommes tout de même plus de 8,7 millions de « Digital Mums » en France, soit 17% de la population de 15 ans et plus. Et là où mon aversion pour les statistiques prend tout son sens, c’est quand je lis que « 80% d'entre elles sont des ménagères de moins de 50 ans et 64% des ménagères de moins de 50 ans sont des Digital Mums ». D’accord, c’est simple, mais ça fait trop de chiffres pour une même phrase de moins de dix mots différents ! Par contre j’ai bien compris que « si la Digital Mum a en moyenne 40 ans, elle a le sentiment d'avoir seulement 33 ans et elle déclare agir presque autant par intuition/émotion que par raison ». Quand je dis que je ne fais pas mon âge, c’est même écrit dans les études…
Reste maintenant à savoir si je suis plutôt une « Practical Digital Mum » (qui cherche du boulot ou consulte des annonces immobilières sur le net par exemple), une « Shopping Digital Mum » (celle qui fait ses courses sur Telemarket et qui paie ses factures en ligne), une « Social Digital Mum » (celle qui a plein d’amis sur Facebook) ou une « Social & Shopping Digital Mum » (qui lit et s’exprime via internet)… Et bien, les quatre mon capitaine ! Elle n’existe pas la catégorie des « Super Digital Mums » ?
En tout cas, ce dont je suis absolument certaine, c’est que je suis une « mum » avant tout, et « super digital » ou pas, dimanche c’est ma fête !!! Alors bonne fête à toutes les mamans. Je nous souhaite tout plein de jolis colliers de coquillettes, poèmes dédicacés et autres bouquets de fleurs en papier, et si l’une d’entre nous reçoit un iPad en cadeau ce week-end, alors là on pourra vraiment dire d’elle qu’elle est « Super Digital » !!!
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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