Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
22 Avril 2025
On ne va pas se mentir, mon fils a aujourd’hui largement dépassé l’âge que je m’occupe de ses vêtements et de sa façon de s’habiller. Pour autant, ça n’a jamais été un vrai sujet à la maison. J’ai toujours privilégié les vêtements confortables, en faisant toutefois attention à lui faire mettre autre chose que des joggings (mon angoisse). Et j’ai longtemps assumé le fait de n’acheter quasi que des vêtements que je qualifiais de « jetables », ce qui, je l’admets, n’est pas le truc le plus écolo que j’ai pu faire…
Comme il était plutôt soigneux, en fait de jeter, j’ai quasiment tout gardé. Et lorsque M. a eu son premier enfant il y a trois ans, j’étais toute contente à l’idée de pouvoir lui donner les vêtements de mon fils. Sauf qu’en ouvrant les cartons, je me suis aperçue que la majorité était quand-même sacrément usés, et aurait du mal à avoir une seconde vie, hormis quelques-uns, parmi lesquels un dors bien Jacadi. J’ai même retrouvé un pull qui avait appartenu à sa sœur, et qui allait donc, avec le fils de M. pouvoir vivre une troisième vie !
D’où l’intérêt malgré tout de privilégier des vêtements de qualité, même pour les enfants. Quand les vêtements sont de bonne qualité, bien coupés, et confortables, on n’a pas besoin d’en avoir cinquante ; quelques pièces bien choisies suffisent. Et puis surtout, acheter des vêtements de qualité, c’est aussi agir pour la planète. Je me rends compte à quel point les mentalités ont évolué en finalement peu de temps. Honnêtement (je sais c’est mal), je ne me suis jamais posé la question à l’époque en achetant un vêtement pour mon fils de savoir dans quelles conditions il était fabriqué, et s’il pourrait durer dans le temps. Si c’était à refaire, je réfléchirais sûrement autrement : comment moins gaspiller, moins jeter, permettre de faire circuler plus de pièces entre les familles… Je privilégierais des marques éthiques ou historiques et des matières durables. Ma maman m’a d’ailleurs fait remarquer que j’avais moi aussi porté des vêtements Jacadi, bien que la marque soit un tout petit peu plus jeune que moi.
Et le pyjama de Junior alors ? Et bien je l'ai donné à M. tout comme le pull, et c’est maintenant son fils qui les porte. Elle est trop contente de m’envoyer des photos en me disant « regarde, mon fils est habillé en Junior aujourd’hui ! ». Et comme il vient d’avoir une petite sœur, il y a de fortes chances pour qu’elle aussi porte les porte un jour.
Acheter des vêtements de qualité pour ses enfants, ce n’est pas forcément dépenser plus, c’est surtout dépenser mieux et moins souvent. En choisissant des pièces qui durent, on se simplifie aussi la vie, et finalement, on apprend progressivement aux enfants à prendre conscience de l’importance de faire attention à leurs affaires. Les vide-dressings entre copines, les applis de seconde main, ou même les échanges entre familles sont désormais devenus monnaie courante, et c’est tant mieux.
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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