Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
23 Août 2013
« L’île des oubliés » figurait depuis pas mal de temps dans ma PAL (comprendre Pile A Lire selon l’expression consacrée), mais j’avais d’emblée senti qu’il s’agissait du genre de littérature parfaite pour les vacances, et je le gardais donc bien au chaud pour l’occasion. Je ne pensais pas si bien dire, puisque l’action du roman se situe en Crète, où je viens donc de passer mes vacances, ça ne pouvait pas mieux tomber.
Il m’aura fallu moins de trois jours pour venir à bout des quelques 500 pages du livre. En effet, tous les éléments sont réunis pour en faire, à mon sens, le bouquin de plage idéal : une écriture facile (c’est loin d’être du Proust, mais ce n’est pas du Barbara Cartland non plus, n’en déplaise à PacsMan, summer private joke), une saga familiale comme je les aime, digne des meilleurs feuilletons télévisés de l’été (genre le Château des Oliviers, Les Cœurs Brulés et j’en passe), des histoires d’amour contrariées, des trahisons, le tout sur fond historique et dans un cadre méditerranéen ; juste parfait dans le genre.
Il s’agit en fait de l’histoire d’Alexis, une jeune britannique d’origine crétoise, qui, en proie au doute quant à son avenir avec l’homme dont elle partage la vie, décide de partir à la recherche de ses racines, et qui va ainsi découvrir l’histoire tragique de sa famille. Car il s’agit bien d’une véritable tragédie grecque, et aucun coup du sort ne leur sera épargné. Je n’en dis évidemment pas plus, car si la quatrième de couverture révèle que l’arrière grand-mère de l’héroïne était lépreuse, condamnée à passer le reste de sa vie sur l’île de Spinalonga, devenue léproserie entre le début du XXème siècle et les années 50, j’étais bien loin d’imaginer autant de rebondissements dans l’histoire. Et même si dès les premières pages j’avais bien imaginé la décision que prendrait Alexis à la fin de son voyage, je me suis complètement laissée embarquer par l’histoire passionnante de cette famille crétoise.
Bien sûr, j’ai d’autant plus apprécié l’intrigue que j’étais quasiment sur place, et même si je n’ai pas eu le temps d’y aller, j’ai pu vérifier dans mon guide que l’île de Spinalonga existait vraiment, et qu’on pouvait encore la visiter.
En attendant, « L’île des oubliés » n’est certes pas un chef-d’œuvre de la littérature contemporaine, mais il se laisse lire très agréablement et c’était effectivement parfait pour la plage.
« L’île Des Oubliés » de Victoria Hislop – Editions du Livre de Poche
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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