Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
22 Août 2011
Je préviens d’entrée
de jeu celles et ceux qui, en raison de leur jeune âge, s’aviseraient d’avouer qu’ils n’avaient jamais entendu parler du Super 8 avant la sortie du film du même nom, donc cet été, qu’ils sont
priés de se taire au risque de m’énerver !
Pour les autres, le Super 8 évoquera sûrement de nombreux souvenirs d’enfance, quelques images un peu désuètes de fêtes de famille ou de vacances. Les films en Super 8, c’était juste magique… Je me souviens que mes parents envoyaient les pellicules à développer chez Kodak, et qu’il y avait un labo dans Paris où parfois on allait les chercher… Je me souviens de ces soirées où nous restions scotchés devant l’écran improvisé sur une porte blanche ou un mur du salon (ce qui ne marchait pas toujours car dans les années 70, la mode était plutôt aux papiers-peints psychédéliques), quand on n’avait pas la chance d’avoir un écran pliable et déroulable… Je me souviens du bruit du projecteur et du halo de lumière qui en émergeait… Je me souviens…
Mais c’est alors que nous sommes passés au tout numérique que Steven Spielberg et J.J. Abrams nous replongent à l’ère du Super 8, et visiblement, nous n’avons pas tous le même genre de souvenirs !
Pour résumer, si vous n’avez pas du tout entendu parler de ce film, c’est l’histoire d’une bande de gamins qui, alors qu’ils réalisent un petit film amateur, sont témoins d’une catastrophe ferroviaire. Mais ce qui aurait pu n’être qu’un banal accident (enfin, très spectaculaire quand même, car si l’action se situe à la fin des 70’s, le film lui a bien été réalisé en 2010, et il y a tout ce qu’il faut niveau effets spéciaux) se révèle en fait le point de départ de toute une série d’événements mystérieux et de disparitions inquiétantes… Après, je ne dis plus rien concernant l’histoire, car je n’avais rien lu sur le film avant d’aller le voir, je ne savais donc pas du tout à quoi m’attendre, et j’avoue ne pas avoir été déçue.
Maintenant, il faut savoir qu’on est complètement dans l’univers J.J. Abramesque, et les fans de Lost (dont je fais partie) retrouveront tous les ingrédients qui font la saveur et le génie de la série. Ce n’est pas non plus un hasard si Steven Spielberg a choisi de co produire ce film qui enchaîne les références à ses propres réalisations. En gros, si vous aimez les gamins à vélo, les monstres gentils (attention, je n’ai jamais dit que Casimir faisait partie de la distribution) et les rencontres insolites, vous adorerez Super 8.
Je n’ai donc pas boudé mon plaisir, et c’est typiquement le genre de blockbuster américain tellement bien foutu que je ne me suis posé absolument aucune question durant presque deux heures. Moi, j’y étais, j’ai eu peur quand il fallait avoir peur, j’ai souri plein de fois aussi (parce que le casting des gamins est formidable, et qu’il y en a quelques uns vraiment sympas), ok je n’ai pas versé ma larme à la fin (parce que ça reste quand même une grosse production américaine et que c’est mon petit bémol perso, trop de bons sentiments tue le bon sentiment), mais je suis ressortie du cinéma heureuse d’avoir passé un vrai bon moment.
Dernier petit conseil : ne quittez surtout pas la salle avant la fin du générique, vous rateriez vraiment quelque chose…
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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