Bouts de vie from Montmartre, Paris et ailleurs...
4 Janvier 2016
Je n'avais pas du tout prévu de commencer l'année sur le blog par un coup de gueule, d'autant que l'idée pour 2016 était d'être zen au maximum. Mais c'était sans compter sur l'exceptionnelle efficacité du service après-vente de la FNAC, et bonne résolution ou pas, quand on me cherche, on me trouve ; explication de texte.
Le soir du réveillon de Noël, alors que j'avais à peine eu le temps de prendre en photo la table et les premiers amuses-bouches, mon appareil-photo a décidé de rendre l'âme... L'animal n'a plus rien voulu savoir, et j'ai du me résoudre à finir les vacances à faire quelques clichés souvenirs avec mon iPhone. Le Père Noël ayant eu la bonne idée de déposer sous le sapin un objectif Pixter pour le téléphone, ce n'était pas plus grave que ça, mais mon but en rentrant à Paris était d'aller au plus vite faire réparer l'appareil-photo, car nul besoin de le préciser, une Lulu sans appareil-photo, c'est un peu comme Montmartre sans le Sacré Coeur (si si, carrément !). Sans compter que le même Père Noël avait également déposé un bon pour un cours de photographie ; sans appareil, c'est tout de suite moins sympa...
Bref, à peine rentrée à Paris, je me précipite à la FNAC où j'avais acheté la bestiole il y a à peine deux ans. Samedi après-midi, FNAC Saint-Lazare, il est 15h43 exactement quand je retire le ticket d'attente au service après-vente. N°157. Le N°121 est appelé... Ok, j'ai de la marge, je ne vais pas attendre bêtement, autant en profiter pour faire un tour dans les rayons. Un peu moins d'une demi-heure plus tard, je reviens voir où en est l'attente, et là, je constate que le N°170 est appelé. Merde, j'ai raté mon tour ! "Excusez-moi monsieur, j'ai le numéro 157, j'ai du louper un truc..." "Non non, pas du tout, le 170 avait rendez-vous, il passe en priorité, on appelle les autres numéros au fur et à mesure...". Bon ok, je vais être patiente, et attendre mon tour, ça ne devrait plus tarder. Et j'attends, j'attends, j'attends... A 17h 15, le N°131 est appelé ! Je commence alors à réaliser que l'histoire ne sent pas bon. D'autant qu'au même moment, une dame, qui vient de recevoir le N°231, s'inquiète du temps d'attente... "Oui madame, les gens qui ont pris rendez-vous passent en priorité, je vous conseille de prendre rendez-vous tout de suite avec votre téléphone, vous passerez plus vite...". Et cinq minutes montre en main plus tard, la dame est appelée à se présenter au comptoir B ! Non mais je rêve, ! Je me lève, demande pourquoi on ne m'a pas dit la même chose il y a plus d'une heure, tout ça pour m'entendre répondre "mais madame, vous savez lire non ? C'est bien indiqué qu'il est préférable de prendre rendez-vous !".
A cet instant précis, j'ai bien cru que l'espèce de gros con (ah oui pardon, mais là il n'y a pas d'autre mot), qui venait de me donner cette réponse allait se prendre direct ma main dans la g... Derrière moi, environ 30 personnes médusées attendaient que je lui en colle une, quand un monsieur me dit "vous savez madame, je suis là depuis 15 h, j'ai le N° 141, je pense que vous avez raison, mais on ne va pas abandonner maintenant...". Il était en train de lire "Au revoir là-haut" et l'avait presque fini, encore une demi-heure et il pouvait reposer le bouquin et en acheter un autre, c'était toujours ça de pris !
C'est au moment où, les larmes aux yeux, je me suis retournée vers mes 30 spectateurs (qui avaient TOUS rendez-vous !) que j'ai pensé que j'avais du être une grande tragédienne dans une vie antérieure "S'il vous plaît messieurs-dames, vous êtes tous témoins, nous étions là bien avant vous ! Laissez-nous passer, ça ne va pas durer longtemps, mon fils m'attend à la gare (c'était vrai !), je ne peux pas attendre plus longtemps et mon portable n'a plus de batterie (c'était vrai aussi, sinon j'aurais fait comme tout le monde, c'est à dire prendre rendez-vous en arrivant, pas cons, ils avaient entendu l'esclandre !)...". Bon, on en parle de la solidarité dans ces cas là ? Mon c... ! "Mais nous aussi on attend, et on ne fait pas un scandale" (bien sûr connasse, tu es là depuis 10 minutes, on en reparle dans deux heures !". "Et nous on applique la règle, vous avez rendez-vous, vous passez, vous n'avez pas rendez-vous, vous attendez". Mais putain même en boîte de nuit je n'ai jamais fait la queue pour rentrer !!! (ok, je m'égare, mais j'étais ivre de rage).
Je suis donc repartie après deux heures d'attente avec mon appareil-photo en panne (je rappelle, N°157, deux heures d'attente et le N°135 venait juste d'être appelé, sachant qu'avant moi, au moins cinquante personnes avaient "pris rendez-vous"). Pour l'avoir vécu, même à la sécu ou aux impôts c'est mieux organisé ! Je pense que si j'étais restée, ils auraient fermé le magasin et j'y serais toujours...
Je suis donc très très très en colère, car non seulement je n'ai pas pu donner mon appareil-photo à réparer, mais en plus, je ne sais absolument pas quand je pourrais y retourner, avec ou sans rendez-vous d'ailleurs ! Qu'en 2016, une enseigne comme la FNAC, qui se vante d'avoir un service clientèle au top, puisse prendre à ce point les gens pour des cons me laisse sans voix (enfin, pas complètement, vu le scandale que j'ai tapé sur place, pour rien !). Il ne manquerait plus qu'on m'annonce que l'extension de garantie souscrite (pour 99€ !) ne fonctionne pas pour ce type de panne et là ce serait le pompon ; suite au prochain épisode. Et vive la sécurité sociale !
PS : la photo a été prise a 16h, j'étais encore de bonne humeur, c'était pour mon nouveau #défi365 : une photo tous les jours à 16h pile, à suivre sur Instagram. Au moins celle-là je m'en souviendrai !
Lulu, pacsée, maman comblée, marâtre assumée et communicante digitale de proximité.
Lulu From Montmartre est mon blog personnel. Pour tout savoir sur Montmartre autrement, rendez-vous sur www.montmartre-addict.com.
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